Pauline : C’est l’heure de notre rendez-vous en route vers les grands prix des entreprises de taille intermédiaire qui a lieu chaque vendredi, jusqu’à cet été, en amont de la grande cérémonie du 12 septembre. On entend les candidats de différentes catégories. Cette semaine, on reste dans la catégorie innovation et le candidat, c’est l’entreprise Indexia qui est représentée par Jean-Pierre Galera, Directeur général adjoint. Bonsoir, merci d’être avec nous en direct sur BFM Business, nous sommes aussi avec Patrick Ibry, directeur général délégué de la Banque Palatine. Bonsoir à tous les deux, je commence avec vous Jean-Pierre Galera, donc de chez Indexia. Pourquoi est-ce que vous pensez que votre entreprise assureur est la mieux placée pour remporter le grand prix dans la catégorie innovation cette année ?
Jean-Pierre Galera Indexia : Bonsoir, et bien, c’est par rapport à notre nouveau concept que nous avons créé il y a peu de temps, il y a 18 mois maintenant. C’est un concept de taille de magasin qui a pour objet de commercialiser des produits neufs, mais surtout reconditionnés, mais en mode physique, c’est-à-dire en magasin. C’est donc d’une façon très distristributive par rapport à ce qui se passe aujourd’hui sur le marché du matériel multimédia reconditionné qui est un marché essentiellement digital. Et nous, nous avons fait le pari de commercialiser ses produits en mode physique, donc en mode magasin avec un modèle qui est un modèle justement très innovant parce qu’unique en France et aussi en Europe. Nous avons développé notre chaîne de magasin également parce que, tout simplement, c’est un modèle où nous maîtrisons totalement, de bout en bout, la chaîne totale, à la fois de la reprise et la collecte de matériel, jusqu’à son reconditionnement et puis sa commercialisation en magasin et le tout en circuit court. C’est-à-dire, pour ce qui concerne la France, tout cela en France. Voilà la raison pour laquelle c’est quelque chose de très nouveau et de très innovant. Et le fait que nous soyons en capacité de reconditionner nous-même les matériels est liée à notre métier historique non pas d’assureur, mais de courtier en assurance.
Pauline : Oui
Jean-Pierre Galera : Qui depuis 15 ans, nous a amené à gérer les sinistres de nos clients assurés pour leurs produits multimédias et donc, de les réparer avec 150 collaborateurs qui depuis maintenant plus de 15 ans réparent et reconditionnent des matériels multimédias. Donc, ce n’était pas un nouveau métier pour nous.
Pauline : Oui, j’allais dire, est-ce que c’est un nouveau métier ? Non. Vous répondez vous même à la question, ce n’est pas un nouveau métier. Oui, vous pouvez lire effectivement sur notre écran si vous nous regardez, Indexia est aujourd’hui leader de l’assurance affinitaire. Jean Pierre Galera, je vous en parle parce que c’est dans l’actualité aussi. Indexia Group est dans le viseur de la répression des fraudes après de nombreuses plaintes des consommateurs. Voilà, ça en est où ? Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus ?
Jean-Pierre Galera – DG Indexia : Écoutez, là-dessus, on en parle tout à fait sereinement. Nous sommes regardés par la direction de la DGCCRF exactement comme tous les grands groupes français ou européens. En tout cas, pour la DGCCRF, c’est ce qui concerne les grands groupes français. En tout cas, tous ceux qui ont une activité proche du grand public et qui génèrent avec le grand public de très grand volume, c’est-à-dire qui s’adressent à un très grand volume de clients particuliers. Ça vaut pour tous les opérateurs, que ce soit les opérateurs télécoms, que ce soit les opérateurs de l’eau ou de l’électricité, que ce soit la grande distribution. Nous ne faisons pas exception à ce genre de regard. Nous assumons cela tout à fait sereinement et ils font leur métier. Ils regardent que nous respections bien les règles de la consommation et c’est bien ce que nous faisons. Donc, c’est la raison pour laquelle nous sommes parfaitement sérein sur cette opération. Et, encore une fois, c’est une opération tout à fait normale pour les entreprises de notre taille et au regard des volumes que nous faisons avec les consommateurs.
Pauline : Jean Pierre Galera, directeur général Adjoint d’Indexia, donc qui est en lice cette année pour les grands prix dits dans la catégorie innovation. On est aussi avec Patrick Ibry, directeur général délégué de chez Banque Palatine. Patrick Ibry, est-ce qu’avec les crises qu’on traverse dont on a eu encore l’occasion de parler ces dernières heures avec tous nos invités, vous avez constaté que les budgets consacrés à l’innovation avaient baissé ?
Patrick Ibry : Bonsoir Pauline. Donc, dans nos rencontres avec les dirigeantes et dirigeants d’ETI sur le premier semestre, les budgets d’investissement n’ont quasiment pas bougé et continuent d’être extrêmement soutenus. Ça bénéficie naturellement à toute la partie des budgets de l’innovation. Sur le reste et si je dois élargir un tout petit peu la question, c’est l’impact du contexte international sur les budgets d’investissement qui est important. Hausse des matières première, coût de l’énergie, difficulté d’approvisionnement, inflation et une petite spécificité française, c’est-à-dire, une difficulté à recruter. C’est l’effet cumulatif, c’est-à-dire les difficultés conjoncturelles qui nous donnent une idée assez précise de ce à quoi doivent faire face des ETI en ce moment. Donc ce qui est important, c’est combien de temps ça va durer ? C’est ça qui est le plus important pour nous. Mais dans l’ETI et pour finir, je pourrais dire que globalement, on pourrait remplacer le I de “intermédiaire” par “’innovation”, ce sont des entreprises qui sont agiles, qui sont habiles, résilientes. Et donc l’innovation sera une vraie réponse je pense en cette période que je trouve un peu trouble.
Pauline : Merci beaucoup Patrick Ibry, directeur général délégué de Banque Palatine. Merci aussi à Jean-Pierre Galera, directeur général adjoint d’Indexia, d’avoir été avec nous ce soir sur BFM Business. C’est déjà la fin de cette émission, ça passe vite, merci de l’avoir suivi.
0 commentaires