Tout le monde connait sa spectaculaire réussite dans des domaines aussi divers que l’immobilier, le car wash ou la réparation de pare-brise, cependant René Bertin a connu un parcours atypique.
Natif d’un milieu campagnard, son père travaillait aux champs, il a vu le jour aux Ventes, dans l’Eure. Self-made-man il a abandonné les bancs de l’école à quatorze ans après l’obtention de son CAP de boulanger-pâtissier. Il s’est donc lancé dans cette discipline avant de prendre la décision de consacrer tout son temps à sa plus grande passion, la vente. Après avoir abandonné le métier de boulanger, il a débuté dans l’univers automobile pour ensuite emprunter 10.000 francs et acheter une gérance de station-service, en 1972. Sept ans plus tard, il crée en association avec son compagnon Pierre Arcan le plan avant-gardiste des « centre-autos », sous la dénomination Feu Vert, une entreprise qui a pour but d’assimiler la réparation auto dans le milieu de la grande distribution. La transformation est immense. Ayant ouvert 27 magasins en dix ans, il se lance dans l’immobilier ou encore le lavage auto avec un projet venu en droite ligne des Etats-Unis. Mais c’est le rachat du Football Club de Rouen qui suscite le plus d’intérêt au sein des medias. Le modeste fils d’ouvrier propulse le FCR en National et se donne deux saisons pour la remonter en Ligue 2.
Les éditorialistes sportifs qui le fréquentent affirment qu’il est aussi « sévère à la tête du club que dans son holding ». Après le retour en Nationale, il a congédié 10 joueurs pourtant à la base du triomphe mais dont il était convaincu qu’ils ne seraient pas efficaces dans la division supérieure. Il crée dans la foulée son holding en juillet 1989 et immédiatement diversifie, avec brio, ses différents secteurs d’activité. Il n’est plus utile de parler du domaine dans lequel René Bertin s’est s’est créé sa réputation dans le Nord-Ouest de la France, à savoir l’immobilier où il contrôle plusieurs filiales dont une agence immobilière et une société de promotion immobilière mais également une activité de location de logements adaptés aux pensionnés dans lesquelles il a tout mis en œuvre pour que les retraités passent leur retraite dans des maison en harmonie avec leur âge. Il a ensuite, par l’intermédiaire de son Groupe, mis sur pied un concept de lavage automatique de voitures en tunnel, importé des États-Unis qui a instantanément séduit les automobilistes. Ceux-ci effectuent eux-mêmes certaines étapes du lavage, ce qui permet à la chaîne de proposer des prix très attractifs. Au vu de la réussite de de concept, il crée l’enseigne Flash Wash qui propose des prestations similaires mais en libre-service.
L’homme d’affaire développe ensuite des centres de réparation et de remplacements de vitrage automobile dans ses centres American Car Wash et créera la filiale Rapid’Pare Brise qui va une fois encore offrir aux clients des services de qualité à des prix compétitifs. Rapid’Pare Brise compte actuellement plus de 200 points de vente dans l’Hexagone et étend sur empire sur le Belgique et la Suisse.
0 commentaires