Au cœur de Paris, le musée du Quai Branly – Jacques Chirac se distingue par sa richesse patrimoniale exceptionnelle, illustrant la diversité et la profondeur des cultures du monde. Et si l’édifice brille encore davantage aujourd’hui, c’est en partie grâce à la générosité d’un mécène singulier : Marc Ladreit de Lacharrière. Homme d’affaires émérite, il est également un fervent admirateur de l’art premier, une passion qu’il partageait avec l’ancien président Jacques Chirac. En témoigne une donation qui enrichit davantage les collections du musée, faite de statues et de masques, gracieusement donnés à l’institution !
Entre passion pour l’art premier et hommage à Jacques Chirac
Au musée du quai Branly – Jacques-Chirac, les ombres et lumières esquissent des silhouettes d’artefacts, révélant la richesse des civilisations africaines et océaniennes. Parmi elles, une trentaine d’œuvres se distinguent, léguées par un homme dont la passion pour l’art transcende l’ordinaire : Marc Ladreit de Lacharrière. L’atmosphère est empreinte de cette émotion particulière, où l’entrepreneur retrouve ses précieuses donations, comme on retrouverait de vieux amis. Dans un documentaire qui lui est dédié, l’affection du fondateur du groupe Fimalac pour sa collection est palpable. Car chaque œuvre raconte une histoire, une rencontre, souvent liée à sa relation privilégiée avec Jacques Chirac, fervent admirateur de l’art premier. L’influence de l’ancien président sur la passion de Marc Ladreit de Lacharrière est indéniable, et leur complicité, un fil conducteur du film. De grandes figures, allant de Jamel Debbouze à François Hollande, témoignent de l’empreinte de cet homme, à la fois collectionneur passionné, mécène engagé et ami sincère.
Quand la générosité rencontre l’art premier au musée du Quai Branly
Le musée du Quai Branly s’est enrichi d’un nouvel espace, une galerie dessinée par l’architecte renommé Jean Nouvel, spécialement aménagée pour accueillir les précieuses donations de Marc Ladreit de Lacharrière, entrepreneur et fondateur du groupe Fimalac. Engagé au Musée du Louvre et fervent défenseur du dialogue interculturel, c’est pourtant en 2006, à la veille de l’inauguration du musée du Quai Branly, qu’il ressent une véritable connexion avec les Arts premiers. Ces œuvres, qui évoquent des résonances avec Cézanne, Braque et Picasso, sont aussi le fruit de voyages et d’interactions enrichissantes. L’empreinte du Quai Branly, en particulier grâce à Stéphane Martin, ancien président du musée, a été déterminante dans son parcours de collectionneur.
Mais le véritable catalyseur reste Jacques Chirac, dont la passion pour l’art premier est contagieuse. Une décennie après, l’entrepreneur a souhaité partager sa collection au grand public, incarnant des valeurs de partage, de transmission et d’universalité, comme il l’explique lui-même : « Ma famille et moi avons ensuite pensé franchir un pas supplémentaire : les donner… Pour concrétiser ainsi des valeurs qui sont les nôtres, de partage, de transmission. Nous avons voulu que cette collection devienne la propriété de tous à travers ce musée qui symbolise, à mes yeux, la tolérance, le respect des autres, l’universalité des cultures. L’idée nous a plu aussi que ces objets, pas destinés à l’origine au monde de l’argent, le quittent à nouveau… définitivement ».